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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 19:38

burnout3p200b.jpg

 

Basé à Guildford en Angleterre, le studio Criterion Games a acquis sa notoriété en développant en 2001 pour le compte d'Acclaim le jeu Burnout sur Playstation 2, X-Box et Game Cube. Un jeu de caisses très arcade où le but était d'arriver à la fin des circuits en conduisant le plus dangereusement possible tout en slalomant entre les usagers de la route sous peine d'un crash spectaculaire. Un an plus tard, Criterion remet le couvert avec Burnout 2 Point Of Impact avec comme principale nouveauté l'apparition d'un mode Crash dans lequel le but est de provoquer les plus gros accidents possibles dans une zone donnée. Racheté ensuite par Electronic Arts, le studio sort en 2004 Burnout 3 Takedown.

 

Si le studio passe d'Acclaim à Electronic Arts, la série elle passe de la vitesse à la destruction. Car dans ce troisième volet non seulement on doit rouler dangeureusement et vite mais on doit aussi, et surtout, détruire ses adversaires ! Et pour ce faire, Criterion nous apporte une nouveauté majeure dans le gameplay : le takedown. Le principe du Takedown ? Pousser vos rivaux dans le décor ou les autres véhicules pour les faire se crasher et gagner ainsi un max de boost. Bien entendu, vos adversaires tenteront eux aussi de vous envoyer valdinguer donnant lieu à de véritables batailles rangées. Cette nouveauté de gameplay est pour moi le coup de génie de cet épisode même s'il a laissé certains fans de la première heure dubitatif devant cette orientation plus bourrine de la saga.

Mais le takedown n'est pas la seule nouveauté de gameplay concoctée par les équipes de Criterion. Désormais lorsque vous subissez un crash, vous pouvez retourner la situation en votre faveur en activant un ralenti qui vous permet de diriger ce qu'il reste de votre caisse afin de rentrer en collision avec un véhicule concurrent. Ce mécanisme de gameplay appelé l'aftertouch est là encore une idée remarquable puisque permettant aux joueurs dans le cadre d'un échec (se crasher) d'obtenir malgré tout une récompense (provoquer un takedown grâce à l'aftertouch). Le gameplay plutôt basique de la série gagne donc en richesse avec ces nouveaux éléments qui rendent le jeu totalement jouissif.

 

burnout_3_takedown_ps2_screenshot_1.jpg

 

Pour un jeu de caisses arcade, on peut également noter que Burnout 3 bénéficie d'une richesse et d'une variété de contenus assez impressionnante pour le genre. Huit types d'épreuves sont ainsi disponibles : course, grand prix, éliminateur, duel, tour boosté, épreuve spéciale, road rage et mode crash. Attardons-nous sur ces deux dernières épreuves.

Le Road Rage fait son apparition dans cet épisode et se base sur les nouveautés apportées au gameplay. Le but du jeu étant d'infliger le plus de takedown possibles aux adversaires durant le temps imparti. Certainement le type de courses le plus trippant où votre seul but est l'extermination ! Et croyez-moi, on prend son pied grave à pulvériser les voitures adverses et à les envoyer se crasher sur les pylones ou sur un bus qui passait par là ! Eh oui ! Burnout n'est définitivement pas un jeu sponsorisé par la sécurité routière ^^

Le mode crash avait fait son apparition dans le deuxième volet mais il est ici considérablement enrichi. La présence de nombreux bonus (comme des multiplicateurs de points) mais aussi de malus (qui divisent votre score par 2) demande ainsi de bien étudier le parcours et pas seulement de foncer bêtement dans le tas. A savoir aussi que l'aftertouch est également utilisable afin d'aller chercher les bonus ou le crashbreaker qui vous permet d'exploser votre voiture pour tout détruire autour de vous ! Pas mal de choses à gérer donc et du coup il faudra souvent s'y reprendre à plusieurs fois pour obtenir une médaille d'or. Mais quel pied une fois l'accident "parfait" réussi de voir tout le carnage qu'on a provoqué.

 

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Le gameplay est bon, le contenu est là. Mais la réalisation est-elle à la hauteur ? Eh bien mille fois oui ! Le jeu est juste magnifique avec des environnements plutôts variés et le tout d'une fluidité à toute épreuve. La seule chose qu'on pourrait éventuellement reprocher c'est un léger abus sur les effets visuels qui nuisent parfois à la lisibilité de la course. Mais finalement il n'y a guère qu'un seul aspect du titre qui ne fera pas du tout l'unanimité. Et c'est du côté de la bande-son qu'il faut se tourner. La présence d'un certain Dj Starman à la présentation des courses risque d'en énerver plus d'un et de Dj Starman il risque bien de devenir Dj Bouffon pour beaucoup de joueurs. Personnellement, il ne me dérange pas plus que ça apportant sa part au délire ambiant. En revanche, les musiques typées rock californien sont juste immondes à mes yeux. Et c'est là qu'on se félicite de pouvoir créer sa propre playlist sur la version X-Box afin d'écouter des vrais bons morceaux rock ou électro. 

 

Ainsi donc, avec ce troisième épisode, Criterion Games renouvelle en partie sa série en l'amenant sur la voie de la destruction. D'ailleurs, Burnout 3 est quelque part une version moderne de Destruction Derby mais en plus fun, plus rapide et surtout bien plus spectaculaire. Une mutation en tout cas remarquable qui connaîtra un grand succès et qui poussera Criterion à pousser le concept encore plus loin dans le quatrième volet le monstrueux, mais parfois très décrié, Burnout Revenge.

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