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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 20:28

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LOVE ME LOVE MY MONEY

De : Wong Jing

Avec : Tony Leung, Shu Qi, Teresa Mak, Gordon Lam, Wong Yat Fei ...

Genre : Comédie Romantique

Durée : 1h39

Année : 2001

 

Le réalisateur / producteur Wong Jing, et accessoirement découvreur de talents féminins (si tant est que la beauté puisse être considéré comme un talent) est bien connu pour n'avoir comme seule ambition que celle de remplir le tiroir caisse. On apprécie ou pas cette approche purement mercantile du cinéma mais toujours est-il que le bonhomme à le mérite lors des interviews de l'avouer en toute honnêteté. S'il a touché à tous les genres, la comédie est l'un de ceux par lequel il a connu quelques uns de ses plus grands succès, notamment grâce à sa fructueuse collaboration avec Stephen Chow durant les années 90.

 

Richard Ma (Tony Leung) est un riche homme d'affaires particulièrement radin. Pour lui, tout est bon pour faire des économies. Un soir, alors qu'il se trouve temporairement sans argent, il fait la connaissance de Ah Choi laquelle, croyant faire face à un démuni, le convainc de se faire passer pour son petit ami auprès de son père.

 

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Nous avons ici affaire à une comédie romantique dont le sujet n'est pas sans rappeler celui d'une autre réalisation de Wong Jing "Everyday Is Valentine" sortie quelques mois plus tôt à Hong Kong. Dans les deux films, le personnage masculin principal ment à celle dont il va tomber amoureux à ceci près que Tony Leung est presque menteur malgré lui. En fait son véritable défaut est surtout d'être particulièrement radin et encore le mot est bien trop faible pour le qualifier. Tout le début du film est d'ailleurs voué à mettre en avant sa radinerie. Ceci donne lieux aux passages les plus amusants du film car Richard Ma est aussi un riche homme d'affaire. Sa gestion du personnel est, du coup, pour un tel individu particulièrement cocasse.

Lorsque la romance entre les deux principaux protagonistes commence à se dessiner, le récit ne parvient plus vraiment à se démarquer de n'importe quelle comédie romantique lambda. La réalisation de Wong Jing ne sort pas non plus de l'ordinaire. Si la mise en scène est dans l'ensemble plutôt efficace, elle n'en reste pas moins banale et sans relief.

 

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Malgré tout, le film se suit sans déplaisir grâce à son duo de vedettes principales. Bien qu'il cachetonne gentiment dans les scènes les plus légères, Tony Leung dégage, comme souvent, énormément de charisme si bien qu'on lui pardonne volontiers de ne pas donner le meilleur de lui même. Après tout, ce n'est pas comme si le film exigé de lui une prestation digne de celles qu'il a pu livrer pour John Woo ou Wong Kar Wai. Quant à Shu Qi, habituée aux rôles d'héroïne romantique ("Gorgeous" par exemple ou "Look For A Star" plus récemment), elle se montre plutôt convaincante. Il faut dire que ce genre de personnages lui va comme un gant. Son physique pour le moins avantageux mêlé à son côté infantile n'y est sans doute pas étranger.

Si le couple formé par Tony Leung et Shu Qi fonctionne relativement bien. Il est bon de noter que les seconds rôles ne sont pas en reste. Que ce soit Gordon Lam, Teresa Mak ou bien encore Wong Yat Fei ils se montrent particulièrement à leur avantage. Ce sont eux qui généralement assurent les scènes de comédie et, du coup, ils auraient presque tendance à voler la vedette au duo principal puisque la partie romantique est plus que banale.

 

Au final "Love Me Love My Money" est un film plutôt sage à la mise en scène sobre. Surprenant de la part de Wong Jing qui nous a souvent habitués à du grand n'importe quoi par le passé. Malgré un postulat de départ fort sympathique, le film ne se démarque pas du tout venant et ne fera pas date dans l'histoire des comédies romantiques. Néanmoins, grâce en particulier à un casting solide, il se regarde gentiment et contentera les amateurs du genre.

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 10:31

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LOVE IN THE TIME OF TWILIGHT

Titre Fr : Dans La Nuit Des Temps

De : Tsui Hark

Avec : Charlie Young, Nicky Wu, Eric Kot, William Ho ...

Genre : Comédie Romantique

Durée : 1h40

Année : 1995

 

Lorsqu'il réalise en 1994 The Lovers, une nouvelle adaptation du célèbre conte folklorique Chinois des "Amants Papillons", Tsui Hark connaît un vif succès aussi bien critique que public. En producteur avisé, il décide alors de capitaliser sur la popularité naissante de son couple vedette Charlie Young / Nicky Wu en les réunissant de nouveau l'année suivante pour Love In The Time Of Twilight.

Actrice dans un opéra cantonnais, Yan-Yan (Charlie Young) désespère de trouver l'âme soeur. Lors de la "fête des affinités", elle fait la rencontre d'un jeune banquier, Kong (Nicky Wu), avec lequel elle ne cesse de se chamailler. Mais lorsqu'il est abattu par des gangsters, son fantôme vient la hanter afin qu'elle lui vienne en aide pour revenir dans le passé et empêcher le drame d'avoir lieu.

 

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Si The Lovers était somme toute un film assez classique à la narration très linéaire, il n'en est rien ici. Tsui Hark est en total roue libre nous livrant ainsi un véritable ovni cinématographique. Le ton est d'ailleurs donné d'entrée de jeu avec un détournement du logo des Looney Tunes. On est là pour se divertir dans cette comédie romantique mélangeant humour burlesque et fantastique avec voyage dans le temps à travers les câbles électriques. Un mélange improbable mais que Tsui Hark parvient à faire avaler au spectateur sans peine tant ce dernier est pris par le rythme trépidant imposé par le réalisateur et par les idées plus ou moins farfelues distillées tout au long du film. Comme celle, par exemple, où les deux héros sont prisonniers d'une sorte de monde parallèle où ils sont obligés de se déplacer au ralenti sous peine de perdre leurs membres.

Comme souvent dans une production Film Workshop, encore plus quand il s'agit d'une réalisation signée Tsui Hark, le film et très beau visuellement. La présence de Peter Pau à la photo, célèbre notamment pour son travail sur Crouching Tiger, Hidden Dragon (Tigre Et Dragon en vf), n'y est pas étrangère. Certaines séquences comme celle de la "fête des affinités" donnent ainsi lieu à un véritable festival de couleurs qui enchantent nos pupilles. La caméra virevoltante et le rythme frénétique du film achevant de nous emporter dans ce tourbillon de péripéties complètement folles imaginées par un réalisateur débordant d'énergie et d'une créativité pour le moins réjouissantes.

 

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Le couple formé par Charlie Young et Nicky Wu nous avait bouleversés dans The Lovers par son destin tragique. C'est donc avec joie qu'on les retrouve de nouveaux réunis. Les voir se chamailler comme des gosses pendant une partie du long métrage à d'ailleurs quelque chose d'attendrissant tant ils se sont aimés dans le chef d'oeuvre de Tsui Hark. Tour à tour espiègle, effrontée ou romantique, Charlie Young est absolument irrésistible et il est bien difficile de ne pas succomber à son charme et à sa fraîcheur désarmante. De par sa candeur, Nicky Wu n'est pas en reste et leur duo fonctionne une fois de plus à merveille.

Love In The Time Of Twilight n'est malheureusement pas dénué de défauts. Écrasés par le couple vedette, les seconds rôles ont bien du mal à exister. Certains effets numériques navrants viennent quelque peu gâcher la beauté formelle du film comme c'est également le cas dans Green Snake par exemple. Et la dimension mélodramatique présente dans The Lovers fait ici défaut.

 

En l'état, le film de Tsui Hark n'en reste pas moins un divertissement des plus agréables de par sa naïveté touchante et le charme de ses interprètes principaux. Ce n'est pas l'oeuvre la plus connue, ni la plus réputée, de son auteur mais elle mérite largement le coup d'oeil.

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 14:50

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THE RED WOLF

De : Yuen Woo - Ping

Avec : Kenny Ho, Christy Chung, Collin Chou, Elaine Liu ...

Genre : Action

Durée : 1h28

Année : 1995

 

De tous les chorégraphes du cinéma de Hong Kong, Yuen Woo-Ping est probablement le plus connu en Occident de par son travail sur les films Matrix et Tigre Et Dragon. Le succès planétaire de ces deux films nous donnera d'ailleurs droit pendant longtemps à un magnifique (hum hum) "par le chorégraphe des combats de Matrix et Tigre et Dragon" comme accroche marketing. Une vision ô combien réductrice de la carrière de Yuen Woo-Ping. Fils de Simon Yuen, Woo-Ping verra sa carrière décoller en même temps que celle de Jackie Chan grâce à leurs collaborations sur Snake In The Eagle Shadow et Drunken Master. Par la suite, sa grande capacité à s'adapter à toutes les modes du cinéma d'action HK sera une de ses qualités premières qui va lui permettre de perdurer dans le milieu et de rester aujourd'hui encore l'un des chorégraphes les plus demandés.

 

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Au milieu des années 90, le kung-fu pian et le wu-xia pian commencent à lasser le public faute à une surexploitation du genre. Le cinéma d'action contemporain prend alors la relève en n'hésitant pas parfois à piller les films Américains. C'est le cas ici avec ce Red Wolf qui n'est rien d'autre qu'une version HK de Piège En Haute Mer avec Steven Seagal. 

Ce coup ci ce n'est pas le cuistot qui va sauver les passagers mais un duo improbable composé d'un agent de sécurité et d'une serveuse également voleuse à ses heures perdues. Un duo qui ne restera pas dans les annales. Kenny Ho fait preuve d'une prestation assez oubliable et peut remercier d'avoir des bonnes doublures pour les scènes d'action. Quant à Christy Chung, elle est aussi mignonne qu'insupportable et heureusement pour elle que le ridicule ne tue pas au vu de sa désastreuse imitation de Madonna ! Pour ce qui est du casting, c'est du côté des méchants qu'il faut se tourner. Elaine Lui tire son épingle du jeu dans un rôle pour le moins sexy. Collin Chou se montre lui aussi à son avantage en particulier lors des scènes d'action où ses capacités martiales sautent aux yeux.

 

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Est-il besoin de s'attarder sur le scénario ? Seulement si l'on souhaite pointer du doigt sa médiocrité. Mal raconté, d'une banalité confondante, plein de clichés. Pas besoin d'en dire plus, le scénario n'est vraiment pas le point fort de The Red Wolf. Mais, après tout, peu importe si on en a pour notre argent au niveau des scènes d'action. C'est quand même pour ça qu'on regarde ce genre de films surtout si celui-ci est réalisé par Yuen Woo-Ping. A ce niveau là, le résultat est assez mitigé. La réalisation est efficace, les chorégraphies réussies et le tout est particulièrement violent (la majeure partie des passagers se faisant massacre les uns après les autres). Mais on reste malgré tout sur notre faim. Dans le genre actionner bourrin, Yuen Woo-Ping a fait beaucoup mieux par le passé comme dans In The Line Of Duty 4 ou dans la série des Tiger Cage. Dans le cas présent, les scènes d'action se regardent avec plaisir mais ne sont pas franchement inoubliables. Elles sont à l'image du film en fait.

 

Au final, The Red Wolf n'est ni le meilleur film de Yuen Woo-Ping ni son plus mauvais. Il se situe dans une honnête moyenne. Il ne fera pas date dans l'histoire du cinéma d'action made in HK mais n'en reste pas moins divertissant. Et c'est bien là tout ce qu'on lui demande. 

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 17:17

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TRIPLE TAP

Titre Fr : Shooters

De : Derek Yee

Avec : Louis Koo, David Wu, Li Bing Bing, Charlene Choi ...

Genre : Policier

Durée : 1h53

Année : 2010

 

Ken Kwan (Louis Koo), un boursicoteur champion de tir, se retrouve un jour au coeur d'un braquage. Il décide alors d'intervenir. Pour avoir usé de son arme de compétition, il est poursuivi en justice, l'utilisation d'armes à feu sur la voie publique à Hong Kong étant considéré comme un délit très grave. L'enquête est confiée à Jerry Jong (Daniel Wu), un flic qui a côtoyé ce champion lors d'une précédente compétition. 

 

Avant toute chose, il est bon de préciser que ce Triple Tap n'est pas la suite du Double Tap de Law Chi-Leung avec le regretté Leslie Cheung bien qu'ils partagent quelques points en communs comme celui de mettre en avant comme personnages principaux des champions de tir. Dans Double Tap, on découvrait que le titre signifiait tirer deux balles très rapidement au même point d'impact. Fort logiquement, pour Triple Tap c'est la même action avec trois balles au lieu de deux. Et cette différenciation résume assez bien ce qui sépare les deux films, le concept est le même mais l'histoire et les personnages eux diffèrent.

 

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Triple Tap commence par un duel opposant les deux protagonistes principaux lors d'une compétition de tir, une séquence d'ouverture qui annonce parfaitement les intentions du réalisateur car la majeure partie du film consistera en un face à face entre les deux champions. Leur opposition étant le coeur même du film, il ne faut pas s'attendre à un gros film d'action comme le laisse pourtant croire la trompeuse bande-annonce Française.

Bien que Luis Koo et Daniel Wu soient tous les deux forts convaincants, le résultat n'est n'est pour autant pas des plus réussis. La faute, notamment, à un scénario qui ne décolle pas vraiment et qui se permet même des sous intrigues pour le moins inutile. Louis Koo étant au coeur d'un triangle amoureux avec Li Bing Bing et Charlene Choi qui, sincèrement, ne sert strictement à rien au niveau narratif si ce n'est à intégrer des personnages féminins à l'intrigue. Ces personnages sont tellement insignifiants, surtout celui de Charlene Choi, qu'au final les deux interprètes n'ont absolument pas l'opportunité de montrer leurs talents.

 

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Le film de Derek Yee soufre également en partie des mêmes défauts que sa précédente réalisation The Shinjuku Incident. Ce dernier était particulièrement intéressant tant qu'il s'intéressait au sort de ceux qui rentrent illégalement au Japon mais le film perdait pied à partir du moment où il muait en un banal film de Yakusa. Dans Triple Tap, c'est la même chose. La première partie est plutôt réussie et Derek Yee de donner un fond convaincant à son oeuvre en posant des questions pertinentes mais également en montrant que tuer quelqu'un n'est pas un acte anodin et que cela peut avoir des conséquences sur celui qui a tué. Mais durant la deuxième moitié où Daniel Wu cherche à prouver la culpabilité de Louis Koo, l'ennui gagne progressivement le spectateur. La faute à un manque de tension dû en partie à un scénario qui abat trop vite ses cartes et, comme dit précédemment, d'une histoire d'amour qui plombe le rythme du film plus qu'autre chose.

 

La dernière réalisation de Derek Yee nous laisse en fin de compte un goût amer car si elle n'est pas foncièrement mauvaise, il n'en reste pas moins qu'après The Shinjuku Incident c'est la deuxième fois de suite que le réalisateur nous sort un film en demi teinte. La faute ici à une dramaturgie déficiente et à un certain manque de rythme. Et de la part du réalisateur de Viva Erotica ou de One Nite In Mongkok, on attendait mieux que ce Triple Tap qui est finalement un film tout ce qu'il y a de plus quelconque.

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 18:10

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Mr MUMBLE 

De : Yuen Chun - Man

Avec : Michael Chow, Françoise Yip, Ricky Yi, Pauline Suen ...

Genre : Comédie policière

Durée : 1h40

Année : 1996

 

Si tout le monde connaît l'adaptation en film du manga culte de Tsukasa Hojo "City Hunter" avec Jackie Chan dans le rôle de Ryo Saeba beaucoup, en revanche, ignorent probablement qu'une autre adaptation, non-officielle celle-ci, a également été tournée à Hong Kong : Mr Mumble. Ce Mr Mumble est pour le moins beaucoup plus fidèle à l'oeuvre originelle excepté les noms qui ont été changés pour des questions de droit. Ainsi, le héros incarné par Michael Chow porte les mêmes habits que Ryo Saeba et possède les mêmes traits de caractère, Umibozu, alias Mammouth, qui était absent du film de Wong Jing est ce coup-ci bien présent. Saeko est elle interprétée par la bombe Françoise Yip ... Néanmoins tous les éléments du manga ne sont pas forcément présents (pas de message XYZ par exemple) car le film se veut en quelque sorte un prologue au manga. Mais rassurez-vous la massue, elle, est bel et bien au rendez-vous !

 

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De par sa plus grande fidélité, Mr Mumble est souvent nettement préféré au City Hunter de Wong Jing par les fans du manga. Se pose alors la question suivante : peut-on estimer qu'un film est meilleur qu'un autre juste parce qu'il est plus fidèle à l'oeuvre originelle ?

Car si on peut considérer Mr Mumble comme une bonne adaptation de City Hunter, il n'en reste pas moins que c'est loin d'être un film extraordinaire. Michael Chow a beau porté les mêmes fringues, il n'a ni le physique ni le charisme du héros imaginé par Tsukasa Hojo. Les scènes d'action sont tout ce qu'il y a de plus poussives et l'humour nous fait décrocher quelques sourires mais sans plus. Quant aux acteurs, on ne peut pas vraiment dire que leurs prestations soient particulièrement mémorables, à l'exception peut être de Françoise Yip mais plus grâce à son physique qui lui est pour le moins mémorable ^^ Pour autant, malgré ses défauts, Mr Mumble se laisse voir car il parvient tout de même à être un minimum divertissant.

 

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Pour répondre à la question posée précédemment, la réponse est pour moi clairement non car une mauvaise adaptation n'est pas nécessairement synonyme de mauvais film bien au contraire. Le City Hunter de Wong Jing est certes beaucoup moins fidèle au manga que celui de Yuen Chun-Man mais, mis à part cet aspect là, il lui est supérieur en tout point. Et puis posons nous la question, le plus important est-il que le film soit bon ou qu'il soit une bonne adapation ? Dans l'idéal, ça serait les deux bien sûr mais c'est rarement la cas et ce qui compte le plus au final, selon moi du moins, c'est que le film soit bon quelle que soit la qualité de son adaptation.

 

En conclusion de cet article, je dirais que Mr Mumble ravira sûrement les inconditionnels de City Hunter car ils prendront du plaisir à voir un film qui se veut très proche du manga de Tsukasa Hojo. Quant aux autres, ils y verront au mieux un divertissement tout juste correct.

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 11:08

Vous l'attendiez tous avec une impatience mêlée de fébrilité, voici enfin le podium de mon classement avec ce qui est pour moi la crème de la crème du cinéma de Jackie Chan.

 

3 : PROJECT A (Le Marin Des Mers De Chine) de Jackie Chan

 

Project A

 

Project A est l'un des films les plus connus de sa filmographie par la présence d'une scène totalement culte : la fameuse cascade de l'horloge inspirée de Monte Là-Dessus (Safety Last, 1923) avec Harold Lloyd. D'ailleurs, Project A est probablement le film de Jackie Chan qui doit le plus au burlesque qu'il affectionne tant. Toujours est-il que ce Marin Des Mers De Chine est un classique absolu de sa carrière, un film qu'on peut revoir inlassablement et qui, selon moi, est le meilleur film du trio magique Jackie Chan - Sammo Hung - Yuen Biao. Un trio qui m'aura permis comme à beaucoup d'autres, de devenir un fan du cinéma de l'ex-colonie Britannique.

 

 

 

2 : DRUNKEN MASTER 2 (Combats De Maîtres) de Liu Chia-Lang

 

Drunken Master 2

 

Suite au succès fracassant du Once Upon A Time In China de Tsui Hark, le cinéma kung-fu revient à la mode à Hong Kong. Du coup, douze ans après Jackie Chan revient au genre qui l'a fait roi, la kung-fu comedy, en tournant une "suite" au cultissime Drunken Master le tout réalisé par le grand Liu Chia-Lang. Si le réalisateur se fera débarquer en cours de tournage, cela n'empêchera nullement le film de devenir un classique instantané. Drunken Master 2 étant tout simplement un véritable chef d'oeuvre du genre avec des scènes d'actions toutes plus ébouriffantes les unes que les autres avec un Jackie Chan des grands soirs. Savourons également la prestation totalement déjantée de l'excellente Anita Mui et la présence du toujours aussi charismatique Ti Lung.

 

 


 

 

1 : POLICE STORY de Jackie Chan

 

Police Story

 

Et voici donc enfin mon numéro un qui n'est autre que Police Story, premier épisode d'une longue série composée de cinq films (même si les deux derniers n'ont plus grand chose en commun avec le film d'origine). En ce qui me concerne, je le considère comme le sommet de la carrière de Jackie Chan. Les scènes d'action sont carrément apocalyptiques et les cascades complètement hallucinantes. La séquence finale dans le centre commercial où les combattants valdinguent dans tous les sens, surtout là où il y a du verre ! , est tout simplement une des meilleures scènes d'action de l'histoire du ciné HK. Ce film est parcouru par une énergie destructrice bien loin des films bon enfant qui feront la gloire de Jackie Chan à Hollywood. Police Story est un film d'anthologie témoin à lui seul d'une époque malheureusement révolue.

 

 

 

Ainsi donc se termine ce classement qui aura été l'occasion pour moi de rendre hommage à celui qui, avec John Woo, m'aura inculqué le virus du cinéma Hong Kongais. Si aujourd'hui le mythe n'est plus aussi vivace dû à une carrière en dents de scie et à certaines déclarations maladroites, pour ne pas dire autre chose, il n'en reste pas moins que Jackie Chan aura marqué l'histoire du cinéma d'action mondial et que les films de son âge d'or m'auront fait rêver et je ne me lasserais jamais de les voir et de les revoir encore et toujours.

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 13:54

Et voici la suite tant attendue de mon classement consacré à la carrière de Jackie Chan avec les films classés aux 6ème, 5ème et 4ème position.

 

6 : NEW POLICE STORY de Benny Chan

 

 

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Lorsque New Police Story sort, la carrière de Jackie Chan bat sérieusement de l'aile depuis plusieurs années déjà. Ce film marque alors une véritable renaissance pour l'acteur. On pourrait certes penser que la réputation de ce New Police Story est surfaite à cause de la médiocrité des films qui l'ont précédé mais il ne serait pas juste de penser cela car même s'il n'est pas parfait, loin de là, c'est réellement un excellent film. Qui plus est ça restera probablement le dernier grand film d'action avec la star en tête d'affiche alors pourquoi bouder son plaisir ? (surtout avec la présence au casting de la merveilleuse Charlie Young :D )

 

 

 

 

5 : MIRACLES  (Big Brother) de Jackie Chan 

 

 

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Pour ce remake de Lady for A Day de Franck Capra, Jackie Chan va bénéficier de moyens gigantesques digne d'une superproduction et le moins qu'on puisse dire c'est que ça se voit ! La photo est superbe, la reconstitution historique sublime avec des décors de toute beauté. Jackie donne le meilleur de lui même en tant que réalisateur nous offrant ainsi une mise en scène très travaillée. Les combats sont plus rares qu'à l'accoutumée mais sont à chaque fois parfaitement chorégraphiés. Et pour couronner le tout, il y a pléthores d'acteurs qui viennent cachetonner dans des seconds rôles, ou faire un caméo, pour notre plus grand plaisir (Bill Tung, Richard Ng, Ricky Hui, Billy Chow, Yuen Biao, Simon Yam ...). Bref, un divertissement haut de gamme avec l'un des plus grands castings de l'histoire du cinéma de Hong Kong.

 

 

 

 

 

4 : ARMOUR OF GOD 2 OPERATION CONDOR (Opération Condor) de Jackie Chan

 

 

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Nettement supérieur au premier épisode, Operation Condor sera le dernier film mis en scène par Jackie Chan. Et pour une dernière, c'est une franche réussite ! Ce film est pour moi peut-être celui qui résume le mieux son style : humour bon enfant proche du burlesque, péripéties en pagailles, personnages attachants, scènes d'actions spectaculaires (la poursuite en moto) et cascades inventives (la séquence dans la soufflerie). Un cocktail absolument irrésistible !

 

 

 

 

 

Vous êtes désormais probalement impatients de connaître le podium de mon classement mais pour cela il faudra encore patienter un peu ^^ 

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 11:02

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HER VENGEANCE

De : Nam Nai Choi

Avec : Pauline Wong, Lam Ching-Ying, Elaine Kam, Billy Chow ...

Genre : Horreur / Thriller

Durée : 1h32

Année : 1988

 

En 1988, un système de classification des films apparaît à Hong Kong. Cette classification se compose ainsi :

- catégorie 1 : films tous publics

- catégorie 2 (qui sera subdivisée en 2A et 2B par la suite) : films interdits aux enfants

- catégorie 3 : films interdits aux moins de 18 ans.

 

Très vite, la catégorie 3 va devenir le repère des films érotiques, violents, totalement transgressifs et sans le moindre tabou. Un cinéma trash où tous les excès sont permis et qui vont faire de la catégorie 3 un genre à part entière.

 

 

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Remake de Kiss Of Death (1973) de Ho Meng-Hua, Her Vengeance narre l'histoire d'une jeune femme sans histoire interprétée par Pauline Wong qui, un soir, va être victime d'un viol collectif par 5 hommes qui vont se révéler par la suite être responsable de la mort de son défunt père. Et lorsqu'elle apprendra qu'ils lui ont transmis le virus du sida, elle n'aura alors plus qu'une idée en tête : se venger ! Nous sommes là en présence d'un scénario classique d'un rape revenge, un des sous-genre de la category III. Pour autant, il faut attendre la seconde moitié du film et plus particulièrement la scène finale pour voir le film verser dans le domaine du cinéma d'exploitation ce qui est plutôt surprenant quand on connaît le nom du réalisateur : un certain Nam Nai-Choi.

Nam Nai-Choi se trouvant être un réalisateur bien connu par les amateurs de films bis. En réalisant de véritables ovnis cinématographiques tels que The Cat ou Story Of Ricky, Nam Nai-Choi à acquis un statut de metteur en scène culte. Car il faut bien comprendre pour ceux qui ne le connaissent pas que Nam Nai-Choi n'est autre que le roi, que dis-je ?, le Dieu du nanar made in HK. Un véritable esthète de la série Z qui mériterait d'avoir une rétrospective de sa carrière dans tous les plus grands festivals de cinéma. 

 

 

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En connaissant donc un peu la carrière du bonhomme, ce Her Vengeance surprend agréablement. En effet, Nam Nai-Choi traite son sujet avec beaucoup de sérieux et d'application que ce soit dans le traitement de l'histoire et des personnages ou dans sa mise en scène. La scène du viol en est d'ailleurs la meilleure preuve. Plutôt "soft" la scène est finalement assez vite expédiée, le réalisateur semblant plus intéressé par les conséquences engendrées par cet acte ignoble comme l'atteste la scène qui suit où l'on voit la pauvre Pauline Wong se traîner sur le sol cherchant à ramasser ses affaires et où le spectateur se prend d'empathie pour la malheureuse victime.

Par la suite, il prend le temps de développer les personnages et de raconter son histoire et surtout de (dé)montrer que vouloir se venger ne se fait pas sans difficultés et que chercher à se faire justice soi-même peut avoir de terribles conséquences sur nos proches.

 

 

Her Vengeance 02

 

 

Durant la seconde moitié du film, l'héroïne va quand même finir par se venger de ses agresseurs les uns après les autres et le film justifier alors son statut de catégorie 3 avec quelques éclairs de violence fort sympathique. Lors du final, Nam Nai-Choi semble lui subitement se souvenir qu'il est un cinéaste réputé pour son côté déviant et nous concocte ainsi une fin des plus réjouissantes avec notamment le grand Lam Ching-Ying qui fait des cabrioles dans tous le sens sur son fauteuil roulant (après s'être entraîné à faire des drifts sur les toits d'un immeuble !!!) et les différents protagonistes subir d'atroces souffrances dans un cabaret truffé de pièges posés au préalable par les "héros" de l'histoire. Une séquence d'anthologie qui achève de faire de ce Her Vengeance une oeuvre plus que recommandable.

 

Beaucoup moins hardcore et extrême qu'un Ebola Syndrome par exemple, Her Vengeance constitue une bonne introduction au genre de la catégorie III et, bien que traitant son sujet avec sérieux, Nam Nai-Choi s'autorise quelques excès plutôt jouissifs. Un film à voir donc même s'il n'est pas du tout représentatif du "génie" du réalisateur.

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 18:15

Ayant revu la majeure partie des meilleurs films de Jackie Chan, j'ai décidé d'établir un top 10 de sa carrière. Toutefois, je tiens à préciser qu'il ne s'agit pas d'un classement de ses 10 meilleurs films mais celui de mes 10 films préférés. Ce classement sera donc totalement subjectif et revendiqué comme tel ^^

 

10 : WINNERS AND SINNERS (Le Gagnant) de Sammo Hung

 

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Excellente comédie d'action comme Hong Kong savait si bien le faire durant les années 80. Jackie Chan n'y tient qu'un second rôle mais donne de sa personne dans les très bonnes scènes d'action. Les impayables Richard Ng et John Sham en font des tonnes comme toujours pour notre plus grand plaisir tandis que la superbe Cherie Chung assure l'atout charme du film.

 

 

 

 

9 : DRAGON LORD de Jackie Chan

 

 

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Voilà un film qui divise les fans alors qu'il s'agit pourtant d'une Kung Fu Comedy des plus réjouissantes. Les scènes de sport sont superbes, le film est souvent amusant et le final carrément monstrueux. De plus, Dragon Lord préfigure la suite de la carrière de Jackie Chan avec moins de kung fu et plus de cascades et de chutes spectaculaires. 

 

 

 

 

8 : CRIME STORY de Kirk Wong

 

 

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Polar brutal et nerveux signé Kirk Wong dans lequel Jackie Chan effectue sans contestation possible la meilleure prestation dramatique de sa carrière. Un film fiévreux mené sans temps mort qui nous épuise mais de manière positive car la tension ne retombe jamais ou presque durant les 100 minutes que dure le métrage. 

 

 

 

 

7 : CITY HUNTER (Niky Larson) de Wong Jing

 

 

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Cette adaptation du célèbre manga de Tsukaja Hojo est loin d'en être fidèle mais peu importe finalement. Ce City Hunter là est un film profondément débile, Wong Jing oblige, mais extrêmement drôle avec un super casting (Joey Wong et Chingmy Yau du côté de ces dames, Richard Norton et Gary Daniels pour les bad guy). Et rien que pour la mythique parodie de Street Fighter 2 ce film se doit d'être vu au moins une fois dans sa vie.

 

 

Comme on dit, la suite au prochain numéro !

 
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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 19:21

Just One Look

 

JUST ONE LOOK (Yak Lut Che)

De : Riley Yip Kam-Hung

Avec : Shawn Yu, Charlene Choi, Gillian Chung, Wong You-Nam, Anthony Wong ...

Genre : Comédie / Romance

Durée : 1h41

Année : 2002

 

Quand on ne s'intéresse que de loin au cinéma de Hong Kong, on a le sentiment que celui-ci se résume aux films d'action (kung-fu/sabre notamment) et aux films de policiers/triades. Impression d'autant plus renforcée que l'immense majorité des films distribués en France sont des films appartenant à ces deux catégories. Une vision non seulement réductrice mais qui est également renforcée par de nombreux amateurs du cinoche made in HK qui ne semblent intéressés que par ce genre de films. Ce qui est fort dommage car Hong Kong a beaucoup plus à offrir aux cinéphiles comme, par exemple, ce charmant film qu'est Just One Look

 

just one look b

Shawn Yu et Gillian Chung 

 

Pourtant, à voir l'affiche avec ses quatre acteurs principaux nous sortir des belles têtes de vainqueur et son casting composé des insupportables Twins on ne peut pas vraiment dire que le film partait sur de bonnes bases. Et j'avoue que c'est suite à la lecture de critiques élogieuses le concernant que je me suis décidé à regarder ce film. Alors qu'il n'était encore un enfant, Fan, interprété par Shawn Yu, perd son paternel après que celui-ci se soit suicidé dans les toilettes du cinéma. Les années ont passées et Fan, qui voue une rancoeur sans nom à Crazy (Anthony Wong) dont il est persuadé qu'il a assassiné son père, passe le plus clair de son temps avec ses amis et à regarder des films au cinéma. Il finit par s'inscrire avec son meilleur ami dans une école d'arts martiaux afin d'imiter ses idoles du grand écran jusqu'au jour où il fait la connaissance d'une mystérieuse jeune fille.

La principale qualité de Just One Look c'est avant tout son ambiance nostalgique, le film se passe dans les années 70, sans que celle-ci ne tombe dans un plombant "c'était mieux avant". Le réalisateur pose un regard plein de tendresse sur cette époque et filme le tout avec légèreté et justesse. Tout sonne juste d'ailleurs dans ce film. Que ce soit le jeu des acteurs, la musique ou les rapports entre les différents protagonistes de l'histoire. Du coup, la partie romantique a le mérite de ne jamais tomber dans un côté gnan-gnan bien au contraire même. La simplicité et la sincérité qui se dégage de ce film nous touche car cela sonne vrai sans artifice pompier ou émotion surfaite.

Et puis, pour tout amateur de cinéma Hk, il y a ce plaisir de voir toutes ces références au cinéma local qui parsèment en toile de fond l'oeuvre de Riley Yip. Cet aspect est d'autant plus plaisant que là encore le réalisateur fait mouche. Que ce soit avec le personnage du maître en arts martiaux interprété par Éric Kot qui ne cesse de critiquer les films alors qu'il est le premier à se précipiter dans les salles obscures à leur sortie. Ou bien encore, dans les scènes de film détournées où les visages des acteurs du film remplacent ceux des films de cette époque. Et il n'est selon moi pas spécialement nécessaire de connaître le cinéma de l'ex-colonie Britannique pour pouvoir apprécier cet aspect là du film.

 

Ce Just One Look est donc une oeuvre pleine de charme et de fraîcheur et entre deux films où ça castagne dans tous les sens on peut dire que ça fait un bien fou de regarder un film Hong Kongais comme celui-ci.

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